Garde la parole que tu as reçue
Il y a deux semaines, notre sœur Nadia nous a parlé de l’importance de nous appuyer sur la parole reçue de Dieu en dépit des circonstances. Alors que nous sommes le dernier mois de l’année et que pour la plupart d’entre nous c’est l’heure du bilan, j’aimerais nous inviter par ce message, à serrer sur notre cœur les paroles que nous avons reçues de Dieu qui ne se sont pas encore accomplies.
En effet, le danger de laisser tomber ces paroles, c’est de laisser inévitablement le doute s’installer dans nos cœurs. Regardons ensemble deux personnages bibliques, qui au lieu de veiller sur la parole reçue, se sont mis à douter à cause des événements extérieurs.
Le premier personnage s'agit de Jean-Baptiste, lorsqu’il a été mis en prison par Hérode pour avoir dénoncé son comportement vis à vis de la femme de son frère Philippe (Matthieu 14 :1-12).
Alors que Jean Baptiste, à la vue de Jésus venu se faire baptiser au Jourdain, l'avait reconnu et avait déclaré les paroles suivantes dans Jean 1 : 29-34 : «...voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. C'est celui à propos duquel j'ai dit: après moi vient un homme qui m'a précédé, car il existait avant moi. Pour ma part, je ne le connaissais pas, mais c'est afin de le faire connaître à Israël que je suis venu baptiser d’eau. Jean rendit aussi ce témoignage: J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et s'arrêter sur lui. Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser d'eau m'a dit: Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et s'arrêter, c'est lui qui baptise du Saint-Esprit. Et moi, j'ai vu et j'atteste qu'il est le Fils de Dieu.»
Pourtant, dans sa prison Jean-Baptiste a semblé oublier toutes ses paroles et a commencé à douter de l’identité de Jésus au point d’envoyer deux de ses disciples demander au Seigneur Jésus «Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre? »
Le deuxième personnage c’est Pierre qui avait reçu la parole selon laquelle il devait marcher sur l’eau. Il est écrit dans Matthieu 14 : 24-32 «La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire. A la fin de la nuit, Jésus alla vers eux en marchant sur le lac. Quand les disciples le virent marcher sur le lac, ils furent affolés et dirent: c'est un fantôme! et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris. Jésus leur dit aussitôt: rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur! Pierre lui répondit : Seigneur, si c’est toi, ordonne moi d’aller vers toi sur l’eau. Jésus lui dit : viens ! Pierre sortit de la barque et marcha sur l'eau pour aller vers Jésus, mais, voyant que le vent était fort, il eut peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écrier : Seigneur, sauve-moi! Aussitôt Jésus tendit la main, l'empoigna et lui dit: homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté? Ils montèrent dans la barque, et le vent tomba.»
Jésus reprocha à Pierre d’avoir douté, d’avoir laissé tomber la parole qu’Il lui avait donnée à cause des circonstances.
Le Seigneur nous reproche aussi notre manque de foi, ce doute que nous laissons nous envahir lorsque nous ne gardons pas dans nos cœurs Sa parole. L'Éternel a dit dans Habacuc 2 que si la promesse tarde, mon frère, ma sœur, attends-la car elle s’accomplira certainement.
Je t’encourage, toi qui n’as pas encore vu ce qu’Il t’a promis, à garder la parole que tu as reçue.
Soyez bénis !
Bernadette Nkourissa