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Comme une plante!!!

J’ai une petite plante verte à la maison et j’y suis très attachée. Mon attachement vient du fait qu’elle a faite preuve de beaucoup de courage et de résilience. Je n’aurai jamais pensée qu’elle allait survivre jusqu’à aujourd’hui. Elle est chez moi depuis un bon 5-6 ans facile mais combien de fois j’ai pensé que c’était son dernier jour, son dernier mois, sa dernière année. Pourtant elle a réussi à chaque fois à me surprendre tant elle est tenace. A un moment donné, il ne restait qu’une seule branche verte, tout le reste avait séché, complètement mort. Mais je ne sais pas pourquoi je n’étais pas résolue à m’en débarrasser. Je lui parlais en lui disant : tiens bon ma petite plante, tu peux y arriver. Et je priais pour elle, que la vie reprenne en elle.


Voilà que dernièrement je la regardais au centre de ma table et j’étais émerveillée de voir à quel point elle avait poussé, comment elle remplit maintenant tout le pot. Alors que je l’observais, je me suis souvenue qu’il fut un temps où, elle ne poussait que d’un coté du pot. Je me contentais de cela car je me disais que c’était juste une tige qui a fini par grandir et que c’était normale qu’elle ne donne que cela comme résultat. Bref, un jour quelqu’un m’a dit de la tourner de bord ou de la changer de place afin qu’elle puisse avoir une belle touffe. J’ai fait cela mais sans comprendre. Ne voyant pas de résultat, je m’en suis contentée et je n’ai pas trop insisté. Jusqu’au jour où je l’ai carrément changé de place pour la mettre au centre de ma table qui se trouve devant une fenêtre et là elle a vraiment poussé de partout. Donc un matin je l’observais et je voyais à quel point toutes ses feuilles étaient tournées vers le soleil qui venait de la fenêtre. Et là j’ai compris quelle était sa source, qu’est-ce qui l’alimentait et qui la faisait croître.


Mes pensées se sont tournées vers Dieu ce matin-là et je me suis dit : Seigneur même les plantes ont compris de qui elles dépendent. David un jour a dit dans psaume 63 :2 « O Dieu! Tu es mon Dieu, je te cherche; Mon âme à soif de toi, mon corps soupire après toi, dans une terre aride, desséchée, sans eau ». Oui ce matin là j’ai compris que ma plante a survécu parce qu’elle s’est accrochée à ce qui était pour elle la source de la vie, le soleil. Cela dans les bons comme dans les pires moments de sa vie. Je pouvais voir comment toutes ses feuilles étaient tournées vers les rayons du soleil qui entraient par ma fenêtre. Peu importe là où je la plaçais ses feuilles s’orientaient là où les rayons du soleil pointaient.


J’aimerais t’inviter à faire comme cette plante, à rechercher la présence de Dieu peu importe là où tu te trouves, peu importe la saison où tu te trouves. Il y a des saisons où le soleil est moins présent mais pourtant il est toujours là. Ma plante, comme toute autre plante ne se laisse pas mourir parce qu’elle est dans une saison hivernale par exemple. Non elles savent profiter des rayons du soleil quand il est là. Jésus a dit : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » Jean 15 :5.


Apprenons à demeurer dans les rayons de soleil de Jésus (son amour), lui il demeure déjà en vous depuis le moment où vous l’avez accepté dans votre cœur. Il ne s’éloigne jamais de nous, c’est nous qui nous éloignons de lui. Certaines fois nous nous éloignons car nous pensons que nous sommes en hiver et que les rayons du soleil se font plus rares ou qu’il n’y en n’a pas du tout. Mais c’est faux, du soleil il y en a tout le temps. Les bras de notre papa sont toujours disponibles pour nous. La seule chose qui change en hiver c’est le « timing », la bonne période de temps ou le soleil se lève et se couche. Dans ces moments où les grands vents soufflent, nous pouvons manquer d’énergie, d’entrain, de volonté, c’est normal et c’est ok. Mais, je t’encourage à faire comme cette plante, oriente-toi vers les bras du père, vers ses rayons d’amour et laisse-toi être réconforté. Il faut être à l’affut quand les rayons sont là (le corps de Christ, son église) pour profiter de ses avantages. Mais si nous nous mettons à l’ombre volontairement même quand ses rayons sont là nous n’allons pas en profiter où en recevoir les bénéfices parce que nous nous sommes volontairement mis en retraite.


Je t’en supplie mon ami (e) demeure en lui, recherche ses rayons, ne t’éloigne pas de la source de vie. Même si tu as mal, expose-toi quand même à ses rayons (amour). Ce ne sont pas des rayons qui blessent, au contraire, ils savent panser les blessures, ils savent donner la vie aux membres desséchés, ils savent guérir les cœurs brisés, ils savent ranimer l’espoir.


Soyez encouragés!

Lays Meneide





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