Restons affermis, quoiqu’il arrive!
Nous sommes de plus en plus confrontés à des épreuves qui mettent notre âme à vif. La maladie, la souffrance physique et psychologique, la perte d’un être cher, la solitude et les grandes crises qui touchent notre quotidien de façon rapprochée. Dépendamment d’où nous venons, la guerre, les crises sociales ont souvent fait partie de notre quotidien, ce qui peut laisser dans notre esprit, détresse et grandes tensions. J’aimerais vous encourager en vous rappelant ceci : Dieu sait ce que vous vivez et Il vous voit. Il va dire dans Exode 3 : 7 « J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs... ». Le Seigneur est au courant, le Seigneur t’a entendu.
A cela quelqu’un peut dire : Oui mais à quoi bon qu’Il m’entende, s’Il ne vient pas me secourir ou me délivrer. J’aurai tendance à répondre qu’Il nous a dit dès le départ que nos adversaires ne sont pas la chair et le sang mais les dénominations et les principautés de ce monde. Même quand Il nous délivre d’un adversaire il y aura toujours un autre qui va se présenter tout de suite après. La parole de Dieu dit dans Jean 16 : 33 «vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde». Nous sommes dans une bataille les amis, il faut que vous en soyez conscients pour ne pas mourir, sous les balles de l’ennemi. Il est important d’être conscient de notre environnement, de ne pas vivre dans l’ignorance. Dieu notre père, s'est appliqué à nous laisser un livre d’instructions afin que nous ne mourrions pas faute de connaissance. C’est à nous maintenant de vivre comme des soldats exercés et formés à vivre sous la pression.
Vous pourrez me dire : mais moi je ne suis pas un soldat! J’aurai tendance à vous répondre que le jour où vous avez décidé de suivre Jésus, vous êtes devenu un soldat de Christ. La parole de Dieu va déclarer dans Mathieu 12 : 30 « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi; et celui qui ne m’aide pas à rassembler disperse ». Il existe réellement que 2 camps, il n’y en a pas pour les pacifiques. J’ai été réserviste pour l’armée pendant 3 ans, et bien que ma qualification était d’être une aide médical, mon entrainement de recrue a été le même que pour les soldats au front. Peu importe, le corps de métier dans lequel tu voulais exercer, que cela soit fantassin, artilleur, Aumônier, communication, commis, conducteur, etc. La base était pareille pour tout le monde. Cet entraînement consistait à nous formater à vivre comme si nous étions dans une guerre réelle. Jour et nuit nous faisions des simulations d’attaques ennemies afin de nous préparer à toute éventualité. Nous avons été entraînés à être des personnes avisées du danger, prêtes à réagir face à la menace, à identifier la menace et à prendre des mesures face à cette dernière. Un soldat doit toujours vivre lorsqu’il est sur une base militaire comme s’il était en guerre, le plus grand danger pour un soldat c’est de vivre dans l’ignorance de ces choses (le blanc).
Christ nous appelle dans Mathieu 26 : 41 à : « Veillez et priez, afin que nous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible ». Soyons de plus en plus conscients de ces choses-là mes amis. La paresse spirituelle nous guette, le découragement est à la porte de nos foyers et beaucoup d’autres ennemis spirituels rodent tout autour de nous. La seule chose qui peut nous aider à les combattre c’est de ne pas relâcher l’entraînement spirituel. « Celui qui s’engage dans une expédition militaire ne s’embarrasse pas des affaires de la vie civile, afin de donner pleine satisfaction à l’officier qui l’a enrôlé ». 2 Timothée 2 : 4
Tout au long de notre parcours avec Christ nous avons reçu des instructions, maintenant que nous vivons de plus en plus éloignés les uns des autres nous ne devons pas baisser les bras et nous livrer sans résister à nos adversaires. Vous avez tout ce qu’il vous faut, le St-Esprit. Souvenez-vous, dans cette retraite forcée que l’ennemi nous pousse à prendre, que la bataille n’est pas terminée et que l’ennemi n’a pas gagné. Christ doit revenir chercher son église mais l’heure n’est pas encore arrivée. Ne nous relâchons pas, demeurons ferme dans notre foi en lui, persévérons dans ce que nous savons être juste, agréable et parfait à faire. Continuons à accomplir ce que Dieu nous appelle à faire. Appliquons-nous avec une ferme assurance. « Ainsi donc, frères, demeurez fermes, et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre.16 Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, 17 consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole! ». 2 Thessaloniciens 2 : 15
À l’Éternel toute gloire! Soyez bénis.
Laysthurdy Meneide