Femme, quelle parure as-tu ?
Mes frères, je ne pense pas vous apprendre quelque chose si je vous dis que les femmes aiment avoir une belle apparence. Sûrement, les femmes d’une manière générale aiment les belles choses : la plus belle robe pour un mariage par exemple, des belles chaussures, une belle coiffure, les bijoux n’en parlons pas pour celles qui les aiment…
J’imagine que les hommes ne comprennent pas pourquoi leurs femmes passent autant de temps à faire le shopping. À mon avis, c’est la raison pour laquelle la plupart d’entre eux ne suivent pas leurs épouses dans cette aventure. Passer une journée pour trouver une paire de chaussures alors qu’il leur faut exactement une demi-heure pour acheter le pantalon dont ils ont besoin !
Quand nous faisons des sorties, j’entends mon mari me dire des fois : « pourquoi tu ne mets pas cette robe? » Moi je lui réponds souvent non. Et mon mari qui réplique « mais une robe, c’est une robe? » Seulement ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il y a robe et robe (si je peux le dire ainsi).
Oui nous les femmes, nous aimons soigner notre apparence ! Mais mes sœurs, j’aimerais nous rappeler que ceci est bien mais est loin d’être le plus important.
L’apôtre Pierre nous exhorte dans sa première lettre à avoir la plus belle des parures. Il écrit dans le chapitre 3 de la même lettre, « Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. » (1Pierre3;1-5)
Le désir de Dieu est que nous nous laissions transformer par le Saint-Esprit pour produire en nous un cœur doux et paisible. C’est là, la parure dont Dieu veut que nous soyons revêtues. Cette parure intérieure, celle d’un cœur changé par la Parole sous la douce influence du Saint-Esprit. La parure intérieure nous dit la Bible, est d’une grande valeur devant Dieu. Ce ne sont pas nos beaux vêtements, nos cheveux bien tressés… qui impressionnent le Seigneur mais notre doux et paisible caractère à l’égard de nos précieux époux et des autres.
Cela veut-il dire que nous devons négliger notre parure extérieure ? Non. Mais prenons d’avantage soin de celle qui est intérieure en laissant la Parole nous métamorphoser.
Il y a quelques temps, j’avais pris trois jours de jeûne et prière pour un sujet qui pour moi était très important et j’attendais une parole de Dieu. Alors que je priais, j’ai eu à cœur de lire le passage que j’ai cité un peu plus haut (1 Pierre 3). Je me suis dit « Seigneur, je ne comprends vraiment pas ! Ce passage n’a aucun rapport avec le sujet dont je te parle ».
Laissez-moi vous dire que j’ai finalement bien saisis le message que le Saint-Esprit était entrain de me donner. Le Seigneur mettait le doigt sur des choses que je devais changer à l’égard de mon mari. Il m’a fait comprendre que ce pourquoi je priais était peut-être important mais ce qu’Il attendait de moi c’était une meilleure attitude à l’égard de mon mari. Il veut que je sois une femme plus soumise (soumise selon la pensée biblique). Je peux avoir la plus belle apparence que je veux mais sans cette parure intérieure, je ne peux plaire complètement à Dieu.
Ma prière est qu'en tant que femmes de Dieu, nous ne nous conformions pas au siècle présent dans lequel (si je peux le dire ainsi) l’émancipation ``exagérée`` de la femme est prônée (courant d’idée que l'on retrouve dans l’Église aussi malheureusement), mais que notre intelligence soit renouvelée par la Parole. Ainsi, comme les femmes d’autrefois qui espéraient en Dieu, nous mènerons une vie qui Lui est agréable.
Soyez bénies mes biens aimées
Bernadette N’Kourissa