top of page

La santé n'est qu'une grâce de Dieu!!!

J’aimerais vous partager ce que Dieu a fait dans ma vie. Cette expérience a définitivement changé ma vision sur la vie et sur Dieu. Un 8 Octobre 2008, est née notre petite fille, après une grossesse très différente de la première que j’avais eue.

En effet, en début de grossesse, à la 2ème échographie, le gynécologue estimait qu’il fallait faire une amniocentèse pour savoir si le bébé serait trisomique ou pas. Le jour même, mon mari et moi avions un rendez-vous pour réaliser cette amniocentèse. Une fois arrivés, à l’hôpital, le médecin refait une échographie, puis nous donne des papiers à remplir pour notre consentement pour l’amniocentèse. On ressentait comme une pression de le faire. Le temps alloué pour prendre une décision pour faire l’amniocentèse était court, nous étions tous les 2 avec des feuilles administratives et nous avons donné alors notre consentement. Nous pensions que cela se ferait dans quelques jours et que nous aurions pu nous rétracter par la suite, c’était notre stratégie pour rassurer le personnel médical...

Et bien non ! Tout de suite après, on nous appelait pour faire ce fameux prélèvement de cellules. De toute façon notre décision était prise, quoiqu’il arrive nous garderons ce bébé. C’est Dieu qui nous l’avait donné ! Tout de même, suite à cette annonce qu’il se pourrait que ce bébé soit trisomique, je me posais des questions: « comment allions-nous gérer un enfant trisomique ? Allais-je arrêter de travailler? » Toutes ces choses et bien d’autres troublaient mon esprit. Mais, Dieu m’a apaisé et m’a donné du réconfort à travers ma mère notamment.

Quelques jours après, je reçois un appel m’affirmant que ma fille n’était pas atteinte de trisomie 21.

Puis j’ai été diagnostiquée diabétique: il fallait donc que je fasse attention à mon alimentation et que je prenne un peu de poids (je n’avais pris que 5 kg). Finalement le diabète s’est stabilisé je n’ai donc pas eu recours à l’insuline. Après cela, tout semblait aller pour le mieux, je profitais de ma grossesse. Mais quelque chose d'autre arriva.... le 7 octobre 2008, enceinte de 7 mois et demi, j’allai à un rendez- vous chez mon gynécologue. L’infirmière me prend 2 fois la pression artérielle et me demande de me détendre. Là, je vois bien qu’il y avait des choses qui n’allaient pas. Ensuite, la gynécologue m’expliqua que ma tension artérielle était très élevée et qu’il y avait présence d’albumines dans mes urines. Donc, il fallait que j’aille directement me faire hospitaliser et prévenir mon mari. À ce moment, l’affaire se complique et tout s’enchaine rapidement. Je dois rester aliter jusqu’à ce que ma tension descende (je souffre à ce moment d’une pathologie appelé pré-éclampsie). De midi à peu près (car c’était l’heure du diner) jusqu’à environ 16h-17h, la tension ne descendit pas malgré mes prières incessantes pour qu‘elle baisse. La décision est prise: l’accouchement va être déclenché car la vie du bébé et la mienne sont en danger. Jusque-là je ne ressens aucun stress, je m’en remets à Dieu, Il s’occupera de tout. Maintenant, je suis en salle d’accouchement, et la gynécologue perce la poche des eaux; quelques minutes après elle me dit sur un ton calme: ”elle (mon bébé) n’aime pas ça, on remet le liquide amniotique” (quelques semaines plus tard j’ai su que le cœur du bébé était en train de ralentir. Une fois le liquide amniotique remis en place son cœur se remet à battre normalement. ) Finalement on m’injecta un produit pour déclencher les contractions et à minuit vingt, une jolie petite fille toute minuscule naissait. Elle est restée juste un jour en couveuse par précaution car elle respirait par elle-même et tous les organes fonctionnaient bien. Dieu était présent et Il ne m’a pas déçu, Il nous a sauvé toutes les deux. Moi, la mère, je devais impérativement me reposer car ma tension ne retombait toujours pas. Après 4 jours d’hospitalisation, nous rentrions chez nous avec une tension revenue à la normale.

Cependant une autre épreuve nous attendait: 6 jours après mon accouchement, nous sortions en famille au centre d’achat. Il pleuvait dehors, et je voulais faire vite pour entrer dans la voiture. Je tenais par la main mon ainé de 3 ans et demi. J’essayais de courir, mais je n’y arrivais pas. J’avais l’impression qu’une force m’en empêchait, c’était comme si je courais contre un mur. Malgré cela, je ne me suis pas inquiétée. Les 2 nuits qui suivirent, je me réveillais en sursaut et dans l’impossibilité de respirer convenablement, haletante, avec l’impression de me noyer. Je n’étais toujours pas inquiète parce que je me rendormais tranquillement jusqu’au lendemain matin. Mais mon mari était inquiet, et voulait que je consulte un médecin, alors pour le rassurer, je lui dis que si ça se reproduisait j’irai aux urgences.

La nuit suivante, on atterrit donc aux urgences et on nous dirige directement dans le service de natalité. Je suis en surveillance. Dans la nuit j’ai une grosse crise, je suis haletante, je n’arrive plus à respirer et cette fois je ne dors pas je suis bien consciente. J’appelle l’infirmière qui me dit d’éteindre les lumières et de me détendre. Mais rien n’y fait. C’est horrible, c'est de pire en pire!!! Une infirmière me met un masque à oxygène, une autre infirmière qui aurait pu être ma mère vient à mon chevet, m’encourage et me parle comme ma mère (Dieu l’avait placé là pour moi) et me dit « tu n’es pas seule, tout se passera bien ». C’est vrai car Dieu était au contrôle et encore une fois je lui ferai confiance quoiqu’il arrive.

Seul des résidents étaient de garde ce soir-là et on me conduit immédiatement aux soins intensifs et là je prends vraiment conscience que je suis entre la vie et la mort. (Entre temps j’ai pu appeler ma mère et mon mari pour qu’ils se mettent en prière et pour leur donner des nouvelles).

Et là les examens médicaux s’enchainent car les médecins ne savent toujours pas de quoi je souffre. Premier diagnostic : j’ai de l’eau dans les poumons à faire évacuer grâce à des diurétiques. Le lendemain, l’autre batterie d’examens s’ensuivent, je me sens mieux je sors des soins intensifs et je rencontre le cardiologue qui m’explique que suite à la pré-éclampsie, j’ai eu une insuffisance cardiaque. Ils ne connaissent pas les causes, c’est arrivé et voilà tout. Les résidents m'expliquent que je leur ai fait une peur bleue car ils ne savaient pas quoi me donner comme médicament, ils ont dû chercher dans leur manuel dans la nuit. Ce qui est époustouflant, c’est que pendant mon hospitalisation, une organisation extraordinaire s’était mise en place. Une amie maman et étudiante avait pris ma fille chez elle pour s’en occuper la nuit avec 2 autres amies étudiantes qui n’étaient pas maman et une autre maman qui venait le week-end ; elles se relayaient la nuit pour donner les biberons et pour le changement de couches. Par ailleurs, une grande communauté famille s’était mise en place pour prier pour moi. Durant toute la semaine, des infirmières, des étudiants en médecine viennent me consulter et m’explique que je suis le premier cas ayant eu une pré-éclampsie et une insuffisance cardiaque. Je sus après que tous les médecins, les résidents et étudiants ont longtemps parlé de mon cas. Mon récit me rappelle ces versets tirés des psaumes : "L'homme! Ses jours sont comme l'herbe, Il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu'un vent passe sur elle, elle n'est plus, Et le lieu qu'elle occupait ne la reconnaît plus. Mais la bonté de l'Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, Et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants, Pour ceux qui gardent son alliance, Et se souviennent de ses commandements afin de les accomplir."

Je me croyais intouchable par la maladie, presque invincible parce que je tombais rarement malade et jusqu’à ce jour je n’avais jamais été hospitalisée. Dieu m’a montré que non, je ne suis pas aussi forte que je le croyais et si je n’ai pas été malade durant toutes ces années c’est une merveilleuse grâce qu’il m’a accordé. C’est parce qu’Il le voulait bien. Malgré mon orgueil, Dieu a agit quand nous avons fait appel à Lui. J'étais à 2 doigts de mourir et Dieu m’a secouru. Ne perdez pas courage, Dieu est la solution à tous nos problèmes. Ces épreuves m’ont permis de renforcer les liens avec mon mari et mes enfants, mais surtout de consolider la relation avec mon Dieu. Aujourd’hui, je vois la vie autrement dans le sens que chaque jour que nous vivons est important; la vie est précieuse, elle nous est donnée gracieusement.

La présence de Dieu fait toute la différence dans ma vie. Faites-en l’expérience !! Gladys PONTAT

Témoignages Récents
Rechercher par Tags
bottom of page